Bourg Saint Maurice – Les Arcs toujours plus Dynamique – Participative – Engagée – Inspirante 

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  1. Bourg Saint Maurice
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  3. Concours d'architecture #3
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  6. Site n°3 - Fort de la Platte
  7. La charpente au sommet

La charpente au sommet !


Elina CATOIRE - Aglaë RATSMIBA - Arthur BREEN

ENSA Paris Belleville

L’enjeu du projet est de concilier la figure poétique d’un envol sur le paysage et des conditions structurelles auxquelles il est soumis.

Ces contraintes climatiques et son implantation dans la pente permettent de penser une structure qui va à l’essentiel. Cela signifie pour nous une structure simple, servant de point de vue où l’on se repose à l’abri. Le site que nous avons choisi parmi ceux proposés se trouve à proximité du Fort de la Platte. C’est un lieu de passage possédant un rapport au paysage fort dû à sa position en surplomb.

La Charpente au sommet est une structure debout été comme hiver et pouvant être un petit repère dans le paysage. Ainsi, son implantation perpendiculaire à la pente est une des manière, pour nous, de faire référence au positionnement des nombreuses bâtisses régionales.

Le temps du chantier est un élément fondateur du projet. Pour nous, le vernaculaire se révèle dans les modes d’assemblages et la valorisation des savoirs-faire de la construction. Notre parti pris est d’intégrer dans le processus de conception un langage architectural caractéristique de la région. Ce processus est imprégné d’une ode permanente à la charpente traditionnelle. Les contreventements font référence au tréteau à dévers de la charpente. De la même manière, le bardage horizontal sur le pignon nord est un écho aux façades des chalets alpins : il permet de faire face au poids de la neige. Il en est de même pour les arrête neige, qui permettent d’éviter une chute brusque lorsque la neige fond.

Nous avons conscience de l’éloignement du site et nous considérons qu’il est important d’être autonome sur la phase de construction, que ce soit humainement ou en énergie. C’est pourquoi nous avons privilégié le travail manuel avec nos outils personnels nécessitant à la fois peu de monde et peu de machine énergivore. Pour nous, le vernaculaire est un langage et c’est dans le travail manuel que le langage s’exprime le mieux.

Ce projet est pour nous l’occasion de réunir les savoirs faire acquis durant nos apprentissages d’architecture et de charpente afin de révéler la poésie et la valeur de la fusion de ces deux pratiques complémentaires.

Entre pensée constructive, intégration des usages et rapport au paysage, La charpente au sommet se veut être une réponse en questionnement à l’enjeu d’un regard attentif sur un site.

A travers les réflexions développées pendant le concours, un « vernaculaire sans pastiche », c’est un projet qui peut exister à un endroit et nulle part ailleurs tout en incarnant un processus qui lui est propre.
 


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